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Ma Bibliothèque
30 juillet 2010

Sept mers et treize rivières de Monica Ali

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Lorsque Nazneen apprend son prochain mariage avec un homme qui vit en Angleterre et qu'elle n'a jamais vu, sa vie bascule. Elevée dans un village du Pakistan et dans le respect des traditions, elle sera
désormais l'épouse dévouée d'un mari de vingt ans son aîné, sans charme et sans ambition. Exilée dans ce pays dont elle ne parle même pas la langue, elle se soumettra tout d'abord à ce destin qu'elle n'a pas choisi avant d'entrevoir peu à peu la lumière et, grâce à l'amitié et l'amour, de prendre enfin le contrôle de son existence. Nouvelle voix incontournable de l'Angleterre métissée, Monica Ali raconte, dans ce premier roman où l'humour affleure toujours sous le drame, l'histoire poignante
d'un éveil à l'indépendance dans un monde où s'entrechoquent traditions et préjugés.



On lit l'histoire de Nazneen victime d'un mariage forcé, contrainte d'aller vivre dans une tour d'immeuble vétuste de Londres. Le premier tiers du roman est d'un ennui mortel, à l'image du quotidien de Nazneen. Elle passe ses journées enfermée chez elle à regarder dehors, faire les taches ménagères et prier. Il faut présiser que Nazneen est de confession musulmane. Elle ne partage absolument rien avec son mari qui tente vainement de s'élever socialement sans y parvenir.
Elle commence cependant à envisager l'émancipation le jour ou elle visionne un gala de patinage artistique à la télévision. Voir des femmes indépendantes patiner sur la glace lui donne envie de vivre sa propre vie.
Cependant l'émancipation est un chemin compliqué et malgré une liaison extra-conjugale elle mettra de nombreuses années avant d'y parvenir.
Le dernier tiers du livre est beaucoup plus palpitant et on s'intéresse vraiment à l'avenir de cette jeune femme. La fin laisse d'ailleurs de nombreuses possibilités et ne donne pas de solutions.

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